Enfilez votre plus beau bleu de travail, n’oubliez pas les bottes ! La franchise de simulation agricole Farming Simulator est de retour par la grande porte. La 11ème édition est sortie le 22 Novembre 2021, toujours éditée et développée par Giants Software. Beaucoup, BEAUCOUP de nouveautés dans cet opus. On va voir ça de plus près !
Semblable à son prédécesseur, l’écran d’accueil nous propose les choix habituels : Carrière, Multijoueur, le contenu téléchargeable, les options… Mais exit les didacticiels. Un point qui à mon sens ne me dérange pas, car j’ai joué aux précédentes éditions, mais pour une personne qui découvre le jeu et son système, ça peut coincer.
Donc, dans le mode carrière, nous somme comme dans l’édition 19, un mode facile où l’on possède une petite exploitation à faire prospérer, le mode moyen dans lequel on commence à zéro avec un budget relativement confortable de 1 million et demi d’Euros, qui sera à rembourser, et enfin le mode difficile toujours en partant de zéro mais avec un budget de 500 000, et un contexte économique très dur. Un mode réaliste si vous préférez.
Pour le lieux, on aura le choix entre 3 cartes pour implanter son exploitation : Erlengrat, un paysage montagneux et des routes sinueuses inspirées des régions alpines, Elmcreek, avec ses grands espaces et peu de vallons, inspirée des plaines du Midwest américain, et enfin, une nouveauté, le Haut-Beyleron, carte française où les paysages seront assez familiers pour ceux qui auront visité l’Aquitaine ou la Provence. Avec le petit village à flanc de colline, of course.
Grosse surprise, on peut désormais créer son personnage, cela fait partie des nouveautés de la franchise. Homme ou Femme, grand choix de vêtements et de tenues, plusieurs coiffures disponibles, la couleur des cheveux, des vêtements… Bref, la configuration est étendue jusqu’au choix des lunettes de soleil ou encore des gants de travail. La seule chose qui n’est pas présente, c’est le modelage du visage, mais c’est loin d’être un regret.
Debout ! il est l’heure de cultiver !
Pour les besoins de ce test, j’ai pris le mode facile et la Map du Haut-Beyleron. Notre carrière débutera par un beau mois d’Août ensoleillé. Notre exploitation possède 3 champs, dont un champ de blé prêt pour la récolte. Le guidage est assez succinct, avec un marquage en surbrillance pour nous dire quoi faire, quelles machines utiliser, etc… On aura à notre disposition un parc de machines de moyenne gamme : 3 tracteurs, une petite remorque à grain, un cultivateur, et une moissonneuse batteuse. Un parc automobile que l’on pourra étoffer au fil du jeu car plus de 400 véhicules et machines sont disponibles dans le menu magasin. Cette édition 22 inclut directement le mode Saisons sans besoin d’acheter un DLC.
Et attention, au début, c’est pointu. Il y aura dans le menu un calendrier de croissance selon chaque culture. Pour prendre un exemple, le blé pourra être ensemencé en Septembre et Octobre, et récolté en Juillet ou Août. On aura le choix dans les options de la durée d’une saison (de 1 à 28 jours), même le choix de désactiver l’option, mais ça rendrait le jeu monotone. Ici, on aime que ça bouge, et dans le ciel aussi.
Attention ça glisse !
La neige sera évidemment présente en Hiver, et si vous devez vous déplacer il faudra vous équiper. Des pelles chasse-neige et épandeurs à sel de déneigement seront vos meilleurs alliés pour déneiger votre exploitation. L’hiver sera une période où, comme dans la réalité, peu de cultures seront florissantes, sans mauvais jeu de mot. Deux choix s’offriront alors : Les animaux, les classiques bovins, ovins, porcins, équidés, gallinacés… Et la nouveauté : L’abeille !
Des ruches seront en vente dans le menu construction et vous pourrez vendre vos productions de miel. Ou alors si les animaux, ce n’est pas votre truc, le jeu frappe fort avec la culture en serre. Vous pourrez cultiver toute l’année des tomates, des laitues ou même des fraises. Le rendement n’est pas dégoûtant du moment qu’elles sont approvisionnées en eau. Vous aurez le choix de stocker ou bien de vendre directement votre production en serre sans faire des allers retours entre les points de vente et votre ferme. Revenons un peu à ce qui est cultivable, avec 3 nouveautés : Le raisin, l’olive, et une nouvelle céréale, le Sorgho. Bien entendu pour le raisin et l’olive, il a fallu inclure de nouvelles machines pour cultiver tout ça. C’est chose faite avec le New Holland Braud 9070L qui viendra secouer grappes et rameaux.
Vendre sa production ou la transformer soi-même ?
Bien sûr, les points de vente seront toujours là et plutôt bien répartis sur les cartes. Mais comme toujours, selon le point de vente, et également les périodes de l’année, les différences de prix d’achat sont significatives. Mais sinon, on continue dans les nouveautés ? Alors c’est parti pour la construction d’usines de Production et de points de vente ! Encore un bon point pour cette édition 22, il est désormais possible de construire sa propre usine à céréales, son propre moulin à huile ( de colza, de tournesol, et d’Olive, bien entendu) , son usine de produits laitiers, ou même sa filature pour le coton, qui produira du tissu que l’on pourra transformer en vêtement par le biais d’un atelier de tailleur. Très très large choix. Tout ce que l’on récolte et produit est transformable par nous même. Même l’ensilage en construisant des usines de Biogaz. L’étape au dessus, les points de vente, c’est aussi un large choix qui s’offre à nous : Supermarché, Boulangerie, Pizzeria ou Fast Food pour la vente des produits transformés. Notons qu’il sera également possible d’acheter les usines et magasins déjà présents sur les maps.
Mon beau tracteur, roi des chemins.
Concernant le choix des véhicules, on ne sera pas à la rue. Comme dit plus haut, plus de 400 machines. Avec la encore un petit coup de pouce, pour ne pas dire une nouvelle fois « nouveauté », il y a une section « Véhicules d’Occasions » dans le menu des achats. Les véhicules et machines proposés changent selon le mois de l’année. Ce qui m’a permis de m’offrir un magnifique Tracteur Case IH Magnum 340 en soldes, assez puissant pour tirer des machines qui demandent beaucoup d’énergie. Machines plus grosses = Rendement plus rapide.*
Là, on ne change pas une équipe qui gagne. Les bruits des véhicules ont également été retravaillés par les développeurs, plus fidèles à la réalité selon les modèles, moins bourdonnant que dans la version 2019. Pour les stations de radio par contre, on en fait vite le tour. À tel point qu’on finira par l’éteindre et écouter le doux bruit des machines qui sonnera moins monotone, malgré l’ajout d’une radio « Musique Classique. ». Parce que oui, on fera quand même beaucoup de route pour vendre notre production ou aller chercher les produits nécessaires à notre exploitation.
Un peu de précision.
C’est la première édition à sortir sur les consoles Xbox Series X et PS5, et visuellement, on sent un net progrès. Plus agréables, les textures sont bien plus lissées, les éléments du paysage n’en ressortiront que plus beaux. Tout cela est imputable au moteur graphique Giants Engine 9, upgradé pour cette nouvelle édition. Les textures des sols seront bien détaillées, et il faudra donc se montrer un poil plus précis lorsqu’on devra labourer un champ ou l’ensemencer. Mais cela n’est pas à l’abri de quelques bugs. Quelques baisses de framerate et un bunker d’ensilage impossible à vider entièrement. Bug qui n’est, au moment d’écrire ces lignes, toujours pas corrigé par une mise à jour. Bon, on ne va pas faire les difficiles, le jeu n’a pas encore un mois.