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Gulikit KingKong Pro 2 – L’élève a dépassé le maître.

Test de la manette KingKong Pro2 de chez Gulikit

Ha qu’elle est loin l’époque où Gulikit sortait de l’ombre avec son adaptateur Bluetooth pour Nintendo Switch. Depuis, la marque a enchaînée pas mal de petits succès. du socle passe partout à la manette qui tient dans la poche. Le petit constructeur continue de se frayer un chemin pour avoir sa part du gâteau. Et force est de constater qu’il est de plus en plus gourmand! Voilà donc la nouvelle version de leur manette phare, la KingKong Pro 2. Nous voilà ni plus ni moins devant la meilleure manette pour Nintendo Switch. Vous en doutez? Alors voyons cela ensemble.

Déballage simple et efficace.

Comme d’habitude chez Gulikit, le packaging est simple et fonctionnel. Nous avons donc à faire à une boîte en carton relativement épaisse (toujours appréciable face à la délicatesse des livreurs). Comme pour les précédents modèles, la manette est livrée dans une coque en plastique. Pratique pour transporter la bête sans avoir peur de la salir et/ou de l’abîmer. Egalement présent dans la boîte, un câble Usb-C d’un mètre de bonne facture. Et pour finir une notice en anglais et chinois à surtout pas perdre tant les raccourcis des fonctionnalités sont nombreux, mais nous y reviendrons plus tard.

Prise en main agréable.

Dès la première prise en main, le sentiment de confort et de solidité est présent. La taille de la manette est relativement similaire au modèle Pro de la Nintendo Switch. Le poids est relativement léger pour les matériaux présents. La matière est très agréable. Une sorte de gomme lisse sur la partie avant et plus rugueuse sur la partie arrière. Même lors de longues sessions de jeu où j’ai légèrement transpiré des mains, la manette m’est toujours bien rester sans glisser.

Les boutons A, B, X et Y sont de taille correcte quelle que soit la morphologie de vos doigts. De course courte ils sont relativement silencieux à l’exception du bouton B un peu plus bruyant curieusement. Les boutons + et – sont relativement similaires à ceux de la manette Pro de chez Nintendo. La croix directionnelle est lisse et donne une étrange impression de s’enfoncer d’un millimètre. Surprenant de prime abord, on n’y prête vite plus attention. Les gâchettes L et R ont elles aussi une course courte et émettent un petit clic peu audible. Quant aux gâchettes ZL et ZR elles ont une course d’un peu moins d’un centimètre car elles sont analogiques.

Viennent ensuite les joysticks. Véritable fer de lance du produit. De prime abord eux aussi proches de ce que propose le contrôleur officiel, il faut savoir que leur fonctionnement est bien particulier. Comme le constructeur nous l’avait présenté ici, ils ont développé une technologie reposant sur un système de connectiques électromagnétiques ne provoquant aucun frottement. Et pas la même, la promesse de dire adieu aux “Drifts”. Oui, vous savez quand votre stick ne reprend plus sa place de base et provoque des déplacements non voulus.

Sur le papier c’est très vendeur et dans les faits… et bien après plus de 30 heures d’usage, rien à signaler. Je ne peux me porter garant de disparition du drift sur ce modèle mais en l’état, tout se présente pour le mieux! Pour finir, nous pouvons noter sur le dessus la présence du port Usb-C pour la connexion filaire et le rechargement. Mais aussi deux jeux de leds permettant de visualiser le mode de connexion choisi ainsi que le joueur 1, 2, 3 ou 4 pour la Nintendo Switch.

KingKong Pro 2, monstre de fonctionnalités !

Mais que serait une manette de chez Gulikit sans ses fonctions à outrance? Et bien mesdames et messieurs, accrochez vous bien, nous voilà face au modèle le plus complet de la marque, ni plus, ni moins.

Pour commencer, sachez que la KingKong Pro 2 est compatible avec de très nombreux supports. Elle est nativement appairable à la Nintendo Switch, aux smartphones Android et IOS ainsi qu’aux ordinateurs Windows et Mac. D’ailleurs, pour les ordinateurs sous Windows, elle dispose distinctement les modes Xinput et Dinput. Ce dernier mode convient particulièrement aux anciennes versions de l’OS. Mais de part sa nature de manette Bluetooth, j’ai pu l’appairer sans le moindre problème à mes Raspberry Pi. Mon seul regret est qu’elle n’est pas compatible Playstation 4/5 ni Xbox One/Series. Mais bon, ce n’est pas le but du produit qui se destine avant tout à la machine hybride de Nintendo.

Et oui car il s’agit avant tout d’une manette à destination de la Nintendo Switch. Et là mes amis, toutes les cases de la check-list sont cochées. Possibilité de sortir la console du mode veille directement depuis la manette. Compatibilité NFC permettant la lecture des Amiibos. Détection des mouvements gyroscopiques. Bref, vous l’aurez compris, nous voilà enfin face à une manette qui a tous les arguments pour remplacer la manette Pro officielle de BigN.

Mais ce n’est pas tout, la sensibilité des gâchettes ainsi que celle des sticks sont paramétrables à la volée. De même que l’intensité des vibrations. Viennent ensuite les options les plus “exotiques”. Si l’auto-fire (20 pressions d’un bouton à la seconde) peut sembler déjà-vu, il est ici disponible en différents modes, feu continu ou feu à la pression du bouton voulu. Il est possible d’intervertir les assignations de A-B et X-Y à la volée. A vous le confort de reprendre les positionnements de vos manettes favorites.

Pour finir, le mode le plus impressionnant à mon goût est la programmation de touches. Déjà disponibles sur plusieurs modèles de la marque, il s’agit de lancer un enregistrement des pressions de touches effectuées durant un laps de temps pour pouvoir les rejouer à l’envie. Et si d’autres modèles proposaient déjà cette fonction, elle est ici disponible sur une durée de… 10 minutes!! Alors bon, je peine à en trouver l’utilité sur une durée aussi longue mais l’effort est à saluer. Mais tout comme pour le modèle Elves pro j’ai pu refaire le test d’automatiser mes recettes sur Zelda Breath of the Wild pour mon plus grand bonheur (oui, du coup j’ai relancé le jeu en mode difficile pour l’occasion).

Vous êtes un aficionados de la chasse à l’input-lag? (temps de réponse entre la pression d’une touche et la réaction dans le jeu) La manette est utilisable en mode filaire pour frôler le zéro lag. Sachez également que la marque se distingue par un suivi régulier de ses produits. Par exemple, la KingKong Pro 2 qui nous intéresse aujourd’hui a déjà une mise à jour de disponible ici.

Pour finir, sachez que l’autonomie annoncée est de 25 heures et que je les ai atteint à très peu de chose près! (je vais être honnête, j’ai oublié de chronométrer les dernières sessions de jeu avant que la batterie ne me lâche).

Conditions de test : Test réalisé sur un produit fourni par le constructeur Gulikit. Les photos proviennent de shootings personnels. Un peu plus de 30 heures de jeu ont étés nécessaires pour la réalisation de ce test. Si la marque avait su me surprendre plus d’une fois, elle y parvient de nouveau. Mon coup de cœur hardware perso de fin d’année.
Gulikit KingKong Pro 2 – L’élève a dépassé le maître.
Oserais-je dire “Meilleure que la manette Pro officielle” ?!
Oui, vous l’aurez compris, Gulikit a revu sa copie à la quasi perfection. Fort de sa nouvelle technologie électromagnétique et de sa sortie du mode veille de la Nintendo Switch, elle parvient même à trouver les arguments pour repasser à la caisse même si l’on possède le précédent modèle. Pour avoir une palanquée de manettes diverses et variées, surtout pour la Nintendo Switch, je dois bien avouer n’avoir à lui reprocher que l’absence de port jack pour la gestion du micro/casque. Clairement mon coup de cœur pour la fin de l’année. Je remercie chaleureusement la marque de m’avoir fourni un exemplaire avant sa mise en vente sur le marché.
Confort & tenue
Fonctionnalités
Connectivité
Autonomie
Les plus
Une bonne prise en main.
Le nombre de fonctions paramétrables.
Présence d’un lecteur NFC.
Fonction sortie de veille pour la Nintendo Switch.
La technologie propre à Gulikit qui promet la fin du Drift.
Multi-plateformes.
La programmation de touches.
Excellente autonomie.
Fonctions gyroscopiques.
Les moins
L’absence de port Jack (parce qu’il fallait vraiment trouver un point négatif).
La marque est toujours très mal distribuée en Europe.
4.8

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