Est-il encore utile de présenter RetroFlag? Depuis ses débuts à proposer des boîtiers pour Raspberry Pi, l’entreprise a su évoluer sans cesse. Passant de boîtiers à manettes puis à accessoires. Si ils ont su faire preuve d’originalité avec un chargeur des plus classieux il y a peu, les revoilà avec la nouvelle version d’un de leurs produits phare. Je parle bien entendu de leur boitier GPI Case. Après une déclinaison hybride dédiée au Raspberry Pi CM4 (et à cause de la pénurie de ce dernier), le fabricant revient aux modèles Zero. En effet, comme son nom l’indique, ce GPI Case 2W est tout désigné pour le Raspberry Pi Zero 2W.
Packaging et contenu, c’est convenu.
Vient le moment du déballage. Aucune surprise de ce côté. D’ailleurs, si l’on n’y prête pas attention, on pourrait jurer qu’il est similaire au premier modèle. Mais la marque assume. Elle a trouvé le design de ses produits. C’est sobre, efficace, alors pourquoi changer?
C’est donc dans un emballage cartonné toujours aussi solide et mauve que nous trouvons le précieux. Parfaitement emballé, il est accompagné d’un câble de rechargement et de l’habituel tournevis.
Il est donc temps de sortir son tout nouveau tout beau Raspberry Pi Zero 2W et de se lancer dans l’assemblage.
Montage? Toujours aussi simple!
Tout comme pour les modèles précédents, la marque excelle toujours autant dans la simplicité d’utilisation. Le montage s’effectue en quelques minutes seulement. Une fois votre Raspberry Pi Zero logé dans le boîtier au look de cartouche, ne restent que 4 vis.
Comme d’habitude, faites attention à votre carte micro-sd. Le tournevis est toujours présent pour les moins outillés d’entre vous.
On retrouve les mêmes molettes de gestion du son et du rétro éclairage déjà présents sur les autres modèles. La prise jack est également toujours là. De même, le bouton ON/OFF reprend lui aussi le même design et sert à bloquer la partie contenant le Raspberry Pi Zero et empêchant dont son retrait accidentel.
Petit tour des nouveautés.
Si, concrètement, nous sommes plus face à une mise à jour qu’à une nouvelle machine, il y a de belles nouveautés à signaler. La première et pas des moindre est l’ajout d’une batterie interne. Facilement amovible et remplaçable, je la préfère à celle du GPI Case 2. Le modèle consacré à la carte CM4 ayant fait le choix du “bloc” moins facilement démontable.
Alors cette batterie interne nous fait certainement oublier les soucis de piles du tout premier modèle mais il y a un cheveu dans la soupe. Pourquoi avoir fait le choix de ne pas reprendre le port Usb-C du modèle précédent? Dans tous les cas, cela oblige à avoir toujours à portée de main le câble fourni. Un choix dommageable à l’ère du tout Usb-C.
Mais rassurez-vous, RetroFlag n’a pas fait l’impasse sur ses dernières améliorations. Nous retrouvons ainsi un écran de 3 pouces et une résolution doublée comparée au premier modèle. Montant la définition à 640×480 pixels, fini les rendus flous. Amplement suffisante pour les machines émulables, l’écran remplit parfaitement son office.
De même, les plus attentifs d’entre vous auront remarqué l’ajout des désormais habituelles touches Turbo et Hotkey. Un vrai plus qui améliore le confort de bien des logiciels d’émulation.
Pour finir au rayon des nouveautés, ce modèle prend en charge, comme son nom l’indique, le dernier Raspberry Pi Zero 2W. Mais ce n’est pas tout, il est également parfaitement compatible avec les modèles Zero et Zero W. En ces temps de disette en matière de Raspberry CM4, le fait de se tourner vers les modèles les plus trouvables et accessibles à toutes les bourses est un vrai plus.
A noter que le savoir faire de la marque est toujours au rendez-vous. La finition du produit ne trouve rien à redire.
Et sinon, on fait quoi avec tout ça?
De par sa compatibilité avec toute la gamme Zero de chez Raspberry Pi, le boîtier est déjà fonctionnel avec la plupart des systèmes. Avec le gain de puissance apporté par le modèle Zero 2W, vous devriez trouver votre bonheur. Lors de mes tests, je suis parvenu à faire tourner des jeux allant jusqu’à la première Playstation. Si la disposition des touches et l’absence dommageable de touches L2/R2 entachent l’expérience, cela reste jouable.
A l’heure où j’écrit ces lignes, la dernière version de Recalbox fonctionne à merveille sur la machine.