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Like a Dragon Ishin! Voyage (mouvementé) au pays des samourais

test de Like a Dragon Ishin!

Depuis les succès de Yakuza Like a Dragon puis des Judgement et Lost Judgement, les jeux de l’équipe Ryu Ga Gotoku ont plus que jamais le vent en poupe en occident. Un soulagement pour les fans qui peinaient à se procurer les titres du studio Japonais auparavant. Car en effet, les amateurs de longue date occidentaux de la saga ont souvent dû faire preuve de patience. Qu’il s’agisse d’attendre une sortie hors Japon ou bien même de parvenir à se procurer les titres, les titres du studio Ryu Ga Gotoku n’ont pas toujours étés simples d’accès et Like a Dragon Ishin! est l’un d’entre eux.

Si les épisodes des Yakuza développant l’histoire du grand Kiryu Kazuma sont les plus connus, il y a eu quelques spin-off. Et l’un de ceux qui nous a le plus fait baver, nous pauvres petits occidentaux, c’est bien Yakuza Ishin! Se déroulant dans un Japon féodal où les principaux protagonistes reprennent les traits des personnages emblématiques de la saga principale. Jusque là exclusif au pays du soleil levant et sur Playstation 3 et 4, l’annonce d’un remake sur consoles modernes à fait l’effet d’une bombe chez les fans.

Voilà donc, en 2023, le remake de Yakuza Ishin! renommé Like a Dragon Ishin! dans le monde entier. Cerise sur le gâteaux, il est “cross-gen” et se trouve donc une sortie sur Playstation 4, Playstation 5, Xbox One et Xbox Series. L’attente en valait-elle la peine? Sommes nous face à un remake au rabais? Voyons cela ensemble avec ce test réalisé sur Xbox One X.

Un (ancien) nouveau monde.

Exit le Japon moderne, comme vous l’avez deviné, nous voilà projetés au milieu du 19ème siècle. L’histoire prend place à une période des plus marquantes pour le pays. Au début de l’ère Meiji, le traditionalisme se heurte à l’omniprésence de l’occident. L’ère des samourais semble toucher à sa fin avec l’arrivée des armes à feu. Au milieu de ce tumulte, nous voilà dans la peau de Ryoma Sakamoto. Si le personnage a bel et bien existé, nous avons ici un récit totalement remanié et libre. N’y voyez aucun but proprement historique mais plutôt un hommage à l’homme qui a poussé son pays dans la modernité sans jamais en oublier les racines.

Ainsi donc notre récit débute alors que votre mentor et père adoptif se fait assassiner par un commanditaire à la technique rare. Son style de combat sera donc le seul indice laissé à Ryoma Sakamoto pour obtenir justice. Pire, vous êtes même accusé du meurtre. Exilé, en quête de réponses et de vengeance, vous voilà prêt à vivre une quête qui vous conduira jusqu’au plus prêt de l’ennemi. A nouer des alliances improbables et j’en passe. Comme à mon habitude, je ne révélerais rien du scénario.

Sachez cependant, que nous sommes face à un titre du studio Ryu Ga Gotoku et que, comme à l’habitude du studio, le jeu sera verbeux. Un scénario à tiroirs qui va mettre un bon moment à dévoiler toutes ses facettes. Il joue de nouveau avec des codes très clichés et parfois même burlesques. A noter que le ton décalé du titre (marque de la saga) est un tantinet moins présent que dans d’autres opus.

Pas la plus belle estampe mais qu’importe.

Là encore une marque de la saga, les visages des personnages principaux sont très bien modélisés et diablement expressifs. Mais malheureusement comme ses prédécesseurs, le titre propose un travail bien moindre pour ce qui est des personnages secondaires. Pire, certains PNJ font parfois office de mannequins. A noter un affichage (très) légèrement tardif de certaines textures. Si cela ne nuit pas à la qualité du titre, il est dommage de voir cela. Au risque même de sortir le joueur de son univers. A noter que sur Xbox OneX le problème est apparu que ce soit en mode performance ou en mode qualité.

Mais ces légers soucis sont contrebalancés par la capacité du studio Ryu Ga Gotoku à créer des environnements vivants. Un domaine où il excelle clairement. Chaque rue, chaque place, chaque échoppe semble vivante. Alors certes, nous ne sommes pas sur un modèle open-world et certaines rues font clairement office de chargement masqué mais qu’importe! Tout semble gorgé de vie et réaliste. Des marchands ambulants aux animaux qui se promènent.

On va taper du poing sur la table mais pas que!

Si vous avez découvert la saga des Yakuza avec Like a Dragon, vous risquez d’être quelque peu dépaysé. En effet, il ne s’agit pas ici d’un RPG Japonais mais bien d’un Beat-them-all. Vous allez donc devoir castagner tous les brigands et autres tueurs lancés à vos trousses. Pour ce qui est des différents styles de combats, ils sont au nombre de quatres et peuvent chacun être améliorés. Modifiables en combat d’une simple touche, ces styles de combat se complètent et vous permettent de faire face à (presque) toutes les situations.

Le style Bagarreur se fait à mains nues et offre des attaques certes à courtes portées mais aux enchaînements complets et jouissifs. Il s’agit donc logiquement du style qui se rapproche le plus des anciens épisodes de la saga. Le Bretteur quant à lui joue principalement de la lame. Bien que d’autres armes blanches soient à débloquer, vous userez principalement du sabre.

Le style Tireur ensuite, est à mon goût le moins confortable car le changement de types de munitions se fait dans cet inventaire qui manque cruellement d’ergonomie. Mais ses attaques à distance peuvent vous sortir d’un mauvais pas. Enfin, le Danseur endiablé est celui qui est le plus vite grisant à mon goût. Combinant un sabre court et une arme de poing, vous enchaînez aussi bien les attaques au corps à corps qu’à distance. Moins puissant que les styles Bretteur ou Tireur pour chaque type d’arme, son adaptabilité en fait le style parfait pour parcourir le titre.

En termes d’accessibilité, si certains titres ont fait de gros efforts ces dernières années, ce Like a Dragon Ishin! ne déroge pas. Avec des options de contraste, de taille et de couleurs de sous-titres, etc… tout est mis en place pour que vous puissiez profiter du titre dans les meilleures conditions.

Remaster oblige, le titre reprend l’ergonomie de l’inventaire du titre original. Un choix étrange et disgracieux dans la mesure où les aller-retours dans le-dit inventaire manquent parfois cruellement d’ergonomie en 2023. D’ailleurs, quel que soit le mode de difficulté dans lequel vous allez attaquer le titre, on retrouve toujours ces pics de difficulté propres à la série. Si cela peut rebuter certains joueurs, ces sursauts permettent aussi de vous sortir de votre zone de confort et marquent souvent des passages importants.

Des composantes light-rpg typiques des jeux d’aventures actuels. Comprenez par là que vous pouvez dispatcher des points de compétences dans différents domaines. Le craft et la récupération d’armes et d’éléments d’armure sont également de la partie.

Un monde pas ouvert mais bien vivant

Comme je le disais, ce Like a Dragon Ishin! propose un monde incroyablement vivant. Mais si vous êtes familier des titres de la saga, vous vous en doutez bien. Ainsi, au bout de plusieurs heures, vous aurez à disposition une ferme qu’il faudra entretenir et même améliorer. Si cette activité dénote forcément dans un jeu de style action aventure bien penché sur la baston, les récompenses sont nombreuses et intéressantes.

Contrairement à beaucoup de jeux d’aventures modernes, le titre ne propose que peu de voyages rapides. Si les amateurs se régaleront à manger des dizaines de combats entre deux points à relier, les plus pressés vont pester de ne trouver que peu de porteurs de palanquins. Un système de vertu qui vous récompense pour les bonnes actions effectuées est présent. Cela permet de vous maintenir motivé à effectuer des mini quêtes ainsi qu’à enchaîner toujours plus de combats.

Côté mini-jeux, les habitués de la saga ne seront pas déçus. Mieux, on retrouve les grands classiques de la saga mais transposés à la trame scénaristique et temporelle du titre. Exit le baseball, bonjour la découpe de boulets de canons au sabre (oui oui…). Époque oblige, oubliez les salles d’arcade, mais place aux salles de jeu avec du mahjong, du poker,… Je vous laisse le soin de découvrir la flopée de mini-jeux, toujours un grand moment pour les adeptes de la saga.

Pour les fans de la saga, rassurez-vous, les mini-jeux de drague ou de karaoké (pour ne citer qu’eux) sont toujours bien présents.

A noter que pour sa sortie, le titre propose différents éléments téléchargeables gratuitement. Si le geste est noble, les armes et soldats offerts sont un peu trop puissants à mon goût et peuvent altérer l’expérience de jeu. Le titre proposant une difficulté modulable, il n’était peut être pas nécessaire de proposer un tel boost.

Ouvrez grandes vos oreilles.

Les doublages sont une nouvelle fois pour la saga de haute volée. Si ce Like a dragon Ishin! ne propose que des voix japonaises, soyez rassurés, le casting excelle. Un peu comme à son habitude (malheureusement) dans la saga, la synchronisation labiale est parfois étrange. Coup sur coup bien réalisée puis, on ne sait pourquoi, complètement à côté de la plaque. Donnant même un côté bégayant robotique aux protagonistes.

Comme toujours pour un jeu du studio Ryo ga gotoku, le titre se montre très verbeux. Attendez-vous donc à de très nombreux dialogues. Parfois même un chouilla trop long et pouvant faire retomber l’atmosphère pour les personnes les moins “engagées” dans le titre.

 

Conditions de test : Jeu testé sur Xbox One X depuis une version physique fournie par l’éditeur Plaion que nous remercion grandement. Les captures d’écran proviennent du kit presse officiel. Plus de 50 heures à casser du brigand, a pêcher, à courir les rues ou encore à chanter étés nécessaires pour la réalisation de ce test. Un spin-off auquel je pensais ne jamais pouvoir mettre les mains qui m’a été servi sur un plateau d’argent. A tous les fans de la saga, passer à côté serait un crime!
Like a Dragon Ishin! Voyage (mouvementé) au pays des samourais
Un remake de qualité pour un spin-off diablement réussi de la saga Yakuza!
En conclusion, ce Like a Dragon Ishin! remplit parfaitement son contrat de remake. Le titre conserve des mécaniques “à l’ancienne” de la saga. A commencer par sa jouabilité un peu raide qui pourra décontenancer les personnes qui découvrent la saga. Mais si vous faites outre ce qui pourrait donc être un défaut, nous sommes face à un petit bijou. L’univers féodal est un régal de bout en bout. Le scénario, riche et complexe, vous tiendra en haleine jusqu’au bout de l’aventure. Le nombre de quêtes secondaires juste faramineux vous promet une durée de vie dantesque si vous vous accrochez. La quête principale (qui se suffit à elle même mais vous passeriez à côté de beaucoup de grands moments) vous occupera une bonne trentaine d’heures. Le système de combat, riche et profond, devient véritablement jouissif une fois maîtrisé. Les doublages et la musique sont justes parfaits pour l’ambiance. Bref, vous avez aimé les Yakuza “pré” Like a Dragon? Ce jeu est fait pour vous!! Vous aimez l’ambiance du Japon féodal et/ou vous aimez les beat-them-all? Foncez!
Les plus
Le titre arrive enfin chez nous et dans un remake de qualité.
Intégralement sous-titré en français.
Un système de combat grisant une fois maîtrisé.
Une durée de vie confortable en ligne droite et folle si vous cherchez à faire toutes les quêtes secondaires.
Une OST et des doublages excellents.
Toujours autant de mini-jeux et de qualité.
L’ambiance Japon féodal qui se prête à merveille au style de la saga.
Les moins
Les temps de chargement.
Les textures qui mettent parfois une demi seconde à apparaître.
L’ergonomie de l’inventaire restée dans le passé.
La modélisation des PNJ est vraiment moyenne.
Déplacements un peu rigides.
4.2

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