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SNACK WORLD : Mordus de donjons – Gold, le diablo-like selon Level 5

Test du jeu SNACK WORLD: MORDUS DE DONJONS – GOLD réalisé sur la Nintendo Switch

Depuis sa fondation en 1998, le studio Level-5 n’est plus vraiment à présenter, fort de nombreuses licences à succès, il a su s’entourer d’invités de marque tels que l’illustrateur Susumu Matsushita, le compositeur Nobuo Uematsu, le dessinateur Yoshitaka Amano, …

Le studio a même poussé sa renommée au point de se faire confier le développement de plusieurs épisodes de la saga Dragon Quest de la part de SquareEnix.
Enchaînant les séries à succès avec les sagas Professeur Layton ou encore Inazuma Eleven, Level-5 nous revient aujourd’hui avec SNACK WORLD : Mordus de donjons.

Fort d’un univers déjà étoffé au travers d’une série animée de 48 épisodes de 26 minutes, diffusée en France depuis Avril 2019 sur la chaîne Canal J et faisant la part belle à Chup et toute son équipe (qui feront office de side-kick tout du long de l’aventure qui nous intéresse aujourd’hui), l’univers de Snack World s’est également doté d’un manga suivant les mêmes protagonistes qui sera quant à lui disponible en France courant Mars 2020.

Avant toute chose, il faut savoir qu’à l’origine, Snack World est un titre de Nintendo 3ds qui n’a jamais franchi les barrières du Japon. Sorti originellement en 2017, il connaîtra un portage/remake sur Nintendo Switch en 2018.
C’est donc deux ans plus tard que le jeu nous parvient enfin dans la version qui nous intéresse aujourd’hui ; dite « Gold » elle contient le titre, toutes ses extensions et surtout, une traduction Française.

Test du jeu SNACK WORLD: MORDUS DE DONJONS – GOLD réalisé sur la Nintendo Switch

 

À l’aventure compagnon, n’oublie pas ta tarte aux oignons !

Une des choses qui vous frappera en vous lançant dans l’aventure sera le design général du jeu. Le style des visages et les allures des personnages sont relativement proches et bien identifiable vis-à-vis de ce que le studio nous avait déjà proposé avec la saga Layton ou encore Yo-kai Watch.
Les graphismes, ensuite, ne sont pas parmi les plus beaux observés sur la machine – loin de là, mais il ne faut pas oublier que nous sommes face à une adaptation d’un jeu 3DS. Si dans la ville principale, quelques ralentissements difficiles à pardonner se feront ressentir, lors des escapades, aucun souci de fluidité n’a été à déplorer.

Mais par-dessus tout, la première chose qui vous frappera, sera à n’en pas douter la traduction française. Certes je comprends bien qu’il est des plus étranges de commencer un test en parlant de la traduction, mais cette dernière fait partie intégrante du jeu !

Dès le générique d’introduction, vous comprendrez que le titre baigne dans un second degré permanent avec des paroles telles que « dégustons des côtes de porc ». Les noms de personnages sont quasiment tous des jeux de mot en rapport avec la nourriture tout comme les noms des villes. Vous rencontrerez donc des personnages comme Mayonna, Chup ou Béarnais et des donjons comme les ruines de Gorgonzola.

Et si je voulais débuter par ce point, c’est que tout au long de l’aventure, le titre bénéficie d’une traduction au poil. Même si l’humour se veut parfois lourd, le travail d’adaptation dans la langue de Molière est à saluer.
De même, le titre brise régulièrement le 4ème mur en s’adressant directement au joueur mais toujours avec un humour qui devrait toucher toutes les tranches d’âge.
Mais trêve de bavardage, il est temps de voir ce que le titre nous réserve.

Test du jeu SNACK WORLD: MORDUS DE DONJONS – GOLD réalisé sur la Nintendo Switch

 

Passe ton permis d’abord !

Durant les premières heures de jeu, il ne faudra pas vous étonner du nombre restreint d’actions possibles. En effet, passé la confection de votre avatar (qui se révèle relativement complet) vous comprendrez que le jeu fonctionne avec un système de permis. Ainsi il ne vous sera possible de crafter des équipements qu’une fois le permis adéquat obtenu par exemple. Se voulant dans une démarche didactique, ce système fonctionne très bien et permet de confronter le joueur aux différentes mécaniques de gameplay par le biais de mini-tuto mettant en scène ces fameux permis.

Vous récupérerez également très tôt un appareil répondant au nom de le Pix-e Pod. Ce dernier, semblable à un smartphone regroupe tous les menus et toutes les informations dont vous aurez besoin. Et en parcourant ce Pix-e Pod, vous vous rendrez vite compte qua le nombre d’éléments à récolter dans le jeu est tout bonnement phénoménal !

En effet, Level-5 nous a gâtés en nous proposant un jeu d’action-rpg qui regorge d’éléments et de sous-quêtes, garantissant une durée de vie monstrueuse pour aime parfaire ses listes d’objets à collecter, à fabriquer, à gagner auprès des boss, de quêtes secondaires et principales à remplir, … bref, le contenu du jeu vous en donnera pour votre argent.
Et l’argent, parlons-en. Il s’agit là d’un des gros nerfs de la guerre du titre.

Comprenez par là que vous serez toujours à cours d’argent. Vous vous retrouverez donc très tôt à aller collecter des matériaux pour confectionner armes et armures tant vos bourses seront dures à remplir.

Que ce soit pour aller collecter cet argent si précieux ou ces matériaux nécessaires à la réalisation d’un équipement décent, il vous suffira de sélectionner une quête depuis le menu dédié lorsque vous êtes en ville. La capitale faisant office de Hub durant le jeu, c’est d’ici que vous partirez à l’aventure et c’est ici que vous reviendrez dépenser le fruit de vos efforts.

Test du jeu SNACK WORLD: MORDUS DE DONJONS – GOLD réalisé sur la Nintendo Switch

 

Un snack au goût trop aléatoire

Les quêtes et donjons sont donc le cœur même du titre. Comme évoqué dès le titre du test, l’équipe de Level-5 nous sert ici un vrai dungeon crawler diabloesque. Comprenez par là que vous allez défourailler du monstre à tour de bras au fil de donjons générés aléatoirement.

Gros point fort du titre, cette génération aléatoire de donjons va se révéler être aussi un de ses plus gros point faible. En effet, bien que le renouvellement constant des environnements permette de ne jamais s’ennuyer et de refaire encore et encore certains donjons sans se lasser, Level-5 a malheureusement bien mal gérer la difficulté de son titre.

Vous vous retrouverez donc avec des donjons parfois bien courts et parfois bien trop longs. Alors certes, il s’agit d’une mécanique de gameplay propre au genre, mais là, le titre vous met face bien trop aléatoirement et en même temps bien trop souvent, face à des créatures bien plus fortes que vous. Et là, le bat blesse. Pour un titre qui se veut accessible à tous et disposant d’un design enfantin, je me suis retrouvé bien trop souvent à mourir subitement sans même comprendre pourquoi bien que je sois parfaitement préparé.

Cette difficulté en dent de scie et malheureusement mal gérée risque en effet de frustrer plus d’un joueur. Et bien que la mort ne soit pas des plus punitive, le fait de mourir subitement peut vous gâcher une session de jeu, que ce soit seul ou à plusieurs.
Car en effet, tout du long de l’aventure, vous pourrez rejoindre ou être rejoint par des amis pour une partie en mode locale ou en ligne. A noter que si il n’est pas disponible au lancement d’une nouvelle partie, le mode multijoueur se débloque très tôt dans l’aventure, vous permettant de vous confronter à différentes mécaniques de jeu avant vous lancer à plusieurs.

Test du jeu SNACK WORLD: MORDUS DE DONJONS – GOLD réalisé sur la Nintendo Switch

 

Prend tes Jaras et tes Snacks, on va poutrer du mob !

Derrière ces noms barbares se cachent toute la mécanique de gameplay du titre. Dès vos premiers faits d’armes, vous aurez à disposition un trousseau de Jaras. Il s’agira en fait d’un certain nombre d’emplacements d’inventaires pour stocker armes et potion dans le cadre d’une mission. Dans un souci d’accompagnement, le jeu vous propose une assignation optimisée des jaras que vous avez à disposition pour une mission. Sachant que votre équipement peut réellement faire la différence lors d’une partie, je ne peux que trop vous conseiller d’essayer cet assignation automatique le temps de saisir toutes les mécaniques de combat.

Des combats qui se dérouleront donc en temps réel, action rpg oblige, mais qui reposent sur des faiblesses/résistances selon les armes. Ainsi certains ennemis seront parfaitement insensibles aux poignards mais tomberont sous quelques coups de hache. Encore une fois, dans une démarche d’accessibilité, le jeu vous proposera de switcher d’arme d’une simple touche lorsque vous frapper un ennemi avec une arme inappropriée. A noter que si les commandes répondent parfaitement en combat, la caméra sera parfois capricieuse voir même gênante dans les lieux clos, ce qui est regrettable pour un titre où l’on enchaîne les donjons.

Les snakcs, enfin, éléments centraux, sont des compagnons qui vous assisteront. Je vous vois venir de loin faire la comparaison avec un certain Pokémon ! Mais si sur le papier, la ressemblance peut être confusante, dans les faits, il s’agit bien plus de compagnons autonomes que de créatures contrôlées. Là encore, leur nombre est d’abord limité puis grandissant et si la collectionnite vous gagne, tous les récupérer ne sera pas une mince affaire et participera à l’excellente durée de vie du titre.

 

Condition du test : Les photos sont issues du press-kit officiel. Le test a été réalisé à partir d’une version dématérialisée gracieusement fournie par Nintendo en mode docké et portable/chill. Mon ratio de jeux de mots pourri a explosé à la maison mais je dois vous laisser, j’ai encore quelques missions sur le feu.
SNACK WORLD : Mordus de donjons – Gold, le diablo-like selon Level 5
Tomate pourrie ou banana split ?
Si le titre parvient avec brio à rendre le genre « dungeon crawler » accessible avec ses fonctions d’équipement automatique et de changement d’arme à la volée, si malgré des graphismes passés, il parvient à avoir un design accrocheur, si sa traduction française est à saluer ; il souffre terriblement de son déséquilibre en termes de difficulté.

Il reste malgré tout un excellent terrain d’approche pour le genre et le fun procuré est bien présent notamment à plusieurs.
Les plus
Un dungeon crawler / diablo-like accessible (la plupart du temps)
Le plaisir de jeu à plusieurs (en local comme en ligne)
Tous les DLC sont présents
Une durée de vie gargantuesque
Une traduction au poil
Les moins
Le design des Snacks, souvent loupé
Graphiquement en retrait
Une difficulté en dents de scie souvent trop punitive
3.8

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Installation
Application
Prise en main
Design
Ergonomie
Fonctionnalités
Interêt
Note finale

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