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Test de l'oiseau biomimétique radiocommandé MetaFly

MetaFly est-il un oiseau rare ?

Test de cet oiseau biomimétique radiocommandé

Si pour certain.e.s le confinement contribue à encourager les bonnes pratiques au quotidien, il est pour moi une forte source de procrastination et de glandage en bonne et due forme.
Conscient de cet état de fait, j’essaie donc de me sevrer de ces vilaines habitudes en choisissant la carte du divertissement pour y parvenir.
C’est en fouillant les actus de Winkco que je suis tombé sur ce qui allait devenir mon parrain à cette forme d’addiction durant ces derniers jours.

Je vous présente donc MetaFly, un oiseau biomimétique plus vrai que nature que vous « piloterez » via une radiocommande.
Avec un nom comme le sien, il pourrait parfaitement faire office de bêta-bloquant contre l’ennui.
Posologie : 1 séance 6 à 8 fois par jour… mais pendant combien de temps ?

 

Fais comme l’oiseau

Concevoir des objets volants au plus proche de la nature, c’est clairement le credo de la société française BIONIC BIRD. Après son MetaBird, la start-up phocéenne transforme l’essai en proposant un nouveau produit.
Baptisé MetaFLy, il s’inspire cette fois de ces chers lépidoptères plus communément appelés « Oh les jolis papillons ! ».

Doté de vraies ailes qui s’animent pour voler et s’arrêtent pour planer, cet OVNI de 10g peut décoller et atterrir sur ses pattes.

Avant toute chose, si je me suis permis de vous proposer ce test durant cette période délicate, c’est que nous ne sommes pas tous égaux face au confinement.
METAFLY cristallise les besoins de chacun en proposant un objet qui vole aussi bien en extérieur qu’en intérieur. Il y aura d’ailleurs beaucoup plus de challenge à le faire virevolter au sein d’un appartement 🙂 .

Pas d’inquiétude si vous êtes un peu « tatasse » comme moi, son poids plume n’occasionnera aucun dégât. Contrairement au chat qui tentera vainement de l’attraper.

Test de l'oiseau biomimétique radiocommandé MetaFly

 

Ready to fly ou presque

Si d’aventure vous lisez déjà nos tests, vous saurez que l’unboxing produit nous ennuie profondément. Et pourtant cette fois je vais l’évoquer car si Metafly semble simple de prime abord, il n’est pas prêt à l’emploi sortie de boîte.

 

Il faudra effectivement assembler l’oiseau et opérer quelques petits réglages avant d’effectuer votre premier vol.
Car oui l’ouverture du packaging ferait presque penser à du modélisme.
L’objet a été désossé tel un poulet et de fait sa reconstitution obligatoire si vous souhaitez l’utiliser.

Contenu du packaging de MetaFly

S’offre à nous, une carcasse montée du moteur et de la batterie déjà assemblés, un jeu d’ailes, une queue et une aile que j’appellerais gouvernail. Petite attention qui fait plaisir, le packaging contient un mini tournevis pour fixer les ailes.

Pour le montage de l’ensemble, un manuel d’assemblage est fourni.
A ce propos, il m’a paru un chouya laconique et les illustrations photographiques trop contrastées manquent de précision.
Pire, ce mode d’emploi est full english. So I’m bilingue mais quand même… pour une boîte française, il est dommage que la traduction n’ait pas été réalisée.

Petite séance d'assemblage du MetaFly

Ceci dit BIONIC BIRD a bien fait les choses puisqu’ils proposent une série de tutoriels vidéos.
Ils m’ont permis de réaliser le montage sans encombre – et surtout de bien comprendre le fonctionnement de Metafly pour un premier vol prometteur.
Je les documente ci-dessous et vous encourage à tous les visionner pour une meilleure compréhension et donc une expérience de vol optimale.

  1. Déballage
  2. Montage de la queue
  3. Assemblage et démontage des ailes
  4. Montage de la queue « gouvernail »
  5. Assemblage des pattes
  6. Appairage de MetaFly avec la radiocommande – Important à réaliser pour le 1er vol
  7. Réglage de la queue pour ajuster la vitesse
  8. Premier vol d’étalonnage
  9. Equilibrage des ailes
  10. Recharger le MetaFly
  11. Quelques astuces des familles

 

Ne vous fiez pas à ses cannes de serin

Si l’ensemble paraît très fragile (surtout au montage), il n’en est rien. L’extrême tolérance des matériaux utilisés et leur souplesse font qu’il est difficile de briser quoi que ce soit. Il faudra toutefois faire preuve d’un peu de délicatesse lors de l’assemblage.

En revanche une certaine dextérité ne sera pas de trop et l’aide d’une personne avec des doigts plus petits pour arriver à ses fins n’est pas à exclure.

Une fois l’assemblage réalisé, il faudra recharger l’engin.
Il suffit alors d’adapter le petit PCB sous l’objet au bornier de la radiocommande. Les 4 piles (LR06) de cette dernière seront donc solliciter pour recharger l’oiseau en plus de sa propre l’alimentation.
Un voyant vert présent sur le boîtier indique le chargement : Si il clignote, MetaFly est en charge – si il reste vert fixe, il est prêt pour son envol.

Le MetaFly en charge

MetaFly dispose quant à lui d’une LED bleue. Même principe que précédemment concernant l’indication de charge.
Notez que je dispose du pack standard. Un pack Upgrade est également disponible intégrant un chargeur nomade (mini batterie d’appoint) et un connecteur USB pour 25€ de plus – le prix du pack standard étant de 119€.

 

La guerre des drones

Drone, pas drone !?
Ce n’est clairement pas un drone au regard de l’offre actuellement proposée sur le marché.
Et c’est le gros point fort de cet objet puisqu’il ne souffre d’aucune comparaison.
Ce qui le différencie des autres objets volants pilotables, c’est ce sentiment d’accéder à une nouvelle expérience de vol.

D’une part parce que MetaFly s’inscrit dans cette alliance entre la nature et le progrès – et par extension dans une démarche respectueuse de l’environnement dans lequel il évolue.
L’autre argument est que l’on pilote clairement un bipède volant mécanique qui reproduit fidèlement le battement d’ailes et réalise de vrais vols planés.

Une forme d’immersion se crée et passées les premières minutes de prise en main, un vrai plaisir de vol s’installe avec pas mal de fun et de challenge à la clé.

Test de l'oiseau biomimétique radiocommandé MetaFly

 

I believe, I can MetaFly

Quelques minutes seront nécessaires avant de dompter la bête.
Il faudra veiller à bien identifier les vecteurs de déséquilibre pour corriger le tir après coup.

Ainsi il est possible de réajuster le gouvernail s’il tire plus d’un côté, rééquilibrer les ailes grâce à une petite glissière présente sur chacune d’entre elle. Elle permet de positionner un lest pour un équilibrage précis.

Equilibrage des ailes du MetaFly

L’aile arrière se situant sur le dos est également réglable. Plus vous la ramènerez vers le corps, plus la vitesse de progression sera rapide.

Depuis la radiocommande, la manette de gauche sert à augmenter les battements des ailes et celle de droite à opérer un virage sur la droite ou la gauche.

Radiocommande de MetaFly

Pour le reste tout est une question de sensation et de feeling. Il faudra plusieurs vols avant de pouvoir esquisser une forme de précision mais rien de décourageant au demeurant. C’est challengeant même 🙂
Il faudra opérer quelques virages pour prendre un peu de hauteur et ne pas hésiter à ralentir la cadence et utiliser les vols planés pour ne pas piquer du nez.

Une charge m’a suffit pour bien comprendre le principe et rééquilibrer l’ensemble. La deuxième et les suivantes ont naturellement été plus fun.

En extérieur, je recommanderais des conditions sans vent car avec ses 10g, la moindre bise emportera ce MetaFly. Ceci dit c’est assez fun car vous pourrez planer loin, très loin 🙂 Enfin au moins jusqu’à 80 mètres car au-delà la communication avec la télécommande sera interrompue.

Ma crainte de fragilité au déballage a vite été estompée par les multiples crashs. Systématiquement ce MetaFly s’en sort indemne.
Des ailes en fibre de carbone et une conception flexible rendent l’oiseau résistant à tous les chocs. Sa légèreté et sa souplesse font que l’objet est parfaitement inoffensif et peut être utilisé par les plus jeunes.

Pour le moment, les vols se sont en moyenne échelonnés entre 6 et 7 minutes pour un temps de charge d’un petit 1/4 d’heure. Une petite autonomie donc mais la rapidité de la recharge minimise l’effet d’attente.

Vous trouverez ci-dessous une petite vidéo d’une séance de vol avec Metafly. Désolé pour la qualité de la vidéo et du montage, nous avons fait avec les moyens du bord 🙂 .
N’hésitez pas en commentaire si vous avez des questions et même des recommandations si vous disposez d’un tel oiseau.

 

Condition du test : Le test a été réalisé avec un produit gracieusement fourni par Bionic Bird.
3 merles semblaient stupéfaits de découvrir cette nouvelle espèce d’oiseau… ou était-ce la peur de se voir chourer leur graine !?
Test de l'oiseau biomimétique radiocommandé MetaFly
MetaFly est-il un oiseau rare ?
Verdict
A défaut d'être un oiseau, on peut en piloter un !
C'est littéralement ce qui définit ce MetaFly. Il offre une nouvelle expérience de vol en reproduisant les battements d'ailes et les vols planés. Un concept qui justifie à lui seul le statut d'oiseau rare.

Son extrême légèreté ne le rend pas moins robuste. Utilisable en intérieur comme en extérieur, l'oiseau apporte une belle dose de fun même s'il sera naturellement chahuté en cas de vent.

On aurait aimé un tarif en dessous des symboliques 100€. Pour autant ce MetaFly propulsé par BIONIC BIRD reste un produit divertissant, immersif et totalement dans l'air du temps.
Installation
Prise en main
Design
Conception
Autonomie
Interêt
Les plus
Un concept immersif et fun
Une conception bien pensée
Extrêmement léger et robuste à la fois
S'utilise aussi bien en intérieur qu'en extérieur
Les moins
Prix : 110€
Autonomie un poil juste
Manuel de montage et d'utilisation uniquement en anglais
4

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Installation
Prise en main
Design
Conception
Autonomie
Interêt
Note finale

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